Halloween est-elle devenue une fête commerciale ?

La fête celte Halloween est connue et s’est étendue dans le monde, elle est un moment de joie et de partage mais aussi de dépense, et les entreprises le savent .

En effet Halloween une fête folklorique de la légende de Jack o lantern’s originaire des îles Anglos-Celtes s’est étendue à travers les pays tel que l’Irlande, l’Angleterre, la suisse, les État-Unis et la France, et a marqué la population par son installation dans le calendrier.

Histoire de la commercialisation d’halloween : 

En France, la fête d’halloween était surtout célébrée dans les familles ou regroupements anglo-saxons, mais n’était pas encore une fête à grande échelle. Halloween se développera en France à partir de 1991/1992 avec une accélération en 1994/1995 et une influence américaine. Constatant ce phénomène, Philippe Cahen fondera la société Optos-Opus pour ensuite déposer la marque Halloween un des facteurs qui étendra la tradition d’halloween.

La société commercialise alors des confiseries, des boissons, des gâteaux et divers produits alimentaires pour les enfants. La fête d'Halloween devient alors un phénomène visible et médiatique à partir de 1997 parmi les facteurs d’expansions d’halloween l’on peut citer  l'opérateur téléphonique France Télécom qui lance un téléphone mobile de couleur orange baptisé « Olaween », et des événements spécifiques au sein du parc à thèmes de Disneyland Paris, il y aussi eu en 1999  une Halloween Party au Zénith de Paris. Alors plusieurs grandes marques comme Orangina, Haribo, Materne, BN, M&M’s ou encore McDonalds profite de la popularité de la fête pour lancer diverses gammes de produits aux couleurs d'Halloween. Halloween est donc adoptée par les commerçants et certains médias, la fête tombant juste au moment de la « période creuse » avant les fêtes de Noël. Cette importation (notamment dans la grande distribution) est alors critiquée et dénoncer comme du marketing visant à faire du profit auprès des jeunes consommateurs avec des confiseries, jouets, masques et costume.

Halloween de nos jours :

Devenue bien plus qu'une fête culturelle et sociale, Halloween peut même parfois jusqu'à dépasser les recettes de Noël, elle est devenue une fête commerciale et intéressant pour les commerçants.

Par exemple en Europe 49 % des Britanniques dépensent de l’argent pour Halloween chaque année et 19 % des adultes au Royaume-Uni fêtent Halloween.  37 % des milléniales allemands prévoient de se déguiser, L’Espagne est le premier producteur de citrouilles dans l’Union européenne et cette fête s’est imposée en France en moins de quatre ans comme la troisième fête commerciale de l'année, juste derrière Noël et le jour de l'An

Chaque année, les américains dépensent plus de 2,5 millions de dollars en bonbons, cartes, costumes et décorations. Un sondage révèle même que 66% des maisons américaines sont décorées pour l'occasion. Aux Etats-Unis Halloween rapporte beaucoup d’argent aux entreprises et aux commerces 2.5 millions de dollars soit environ 1 826 750 euros.

Au Canada la valeur moyenne des ventes de biscuits, de bonbons et de snacks en octobre s’élève à 550 millions de dollars. On s’attend à ce que 3,9 millions de jeunes de 5–14 ans cherchent des bonbons pour Halloween et des costumes d’Halloween peuvent couter 3.8 millions de dollars !

Et en Asie 20 millions de citoyens japonais fêtent Halloween,8 90 % des Philippins connaissent ou fêtent Halloween. Bangkok, en Thaïlande, organise certaines des meilleures fêtes d’Halloween au monde, bien que beaucoup de ses habitants ne célèbrent pas cette fête.

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 En France, 2/3 de la population célèbrent Halloween et 60% d'entre eux se déguisent pour l'occasion. Les déguisements se vendent en magasin ou en ligne. Quelles sont les méthodes de chacun pour pousser la clientèle à dépenser ? Quels sont les déguisements les plus vendus ?

   Au niveau des magasins, deux enseignes du déguisement et de la fête se démarquent aujourd'hui ; Jour de Fête, le roi du déguisement aux nombreuses boutiques en France et en Belgique, qui possède également un site Internet, et Fête sensations, un magasin qui vend des articles de fête, des déguisements mais aussi des décorations de table etc. Pour concurrencer les sites Internet, les magasins de fête misent sur le contact avec les clients, l'ambiance du magasin et n'hésitent pas à présenter des vendeurs maquillés et déguisés avec les articles disponibles en magasin. En effet, il a été prouvé que les plus grosses ventes se font sur les articles mis en avant par les vendeurs et les mannequins.

   Du côté des ventes en ligne, les grandes enseignes comme deguisetoi.fr préfèrent commander des pièces par milliers - ce qui leur coûte moins cher - et auront des stocks qui peuvent s'écouler en quelques mois durant la période d'Halloween. Les sites Internet profitent des réseaux sociaux tel qu' Instagram et Facebook pour accroître leur visibilité et leurs ventes : grâce à leur site en ligne et aux réseaux sociaux, ils peuvent toucher des personnes du monde entier et avoir plus de bénéfices . Pour faire face aux géants du déguisement en magasin, les sites en lignes explorent et exploitent toutes les possibilités : ils achètent les mots-clés sur les moteurs de recherche. Cela fonctionne à peu près comme des ventes aux enchères : un gérant mise une somme pour un mot, tandis que d'autres gérants misent d'autres sommes pour le même mot mais sans que les autres ne sachent la somme misée. Celui ayant misé la plus grosse somme  remporte le mot-clé ; c'est cela qui permet d'apparaître en haut de la page à la recherche de ce mot-clé.

   Par ailleurs, les déguisements les plus vendus sont ceux de Dark Vador et des Stormtroopers de la saga Star Wars, Harley Quinn et Joker du côté de Batman, les déguisements de voleurs de La Casa de Papel, le clown de Ça et le fameux squelette. Les clowns diaboliques reviennent à la mode depuis la réédition du film Ça et restent, avec le Joker, les meilleures ventes, magasins et sites Internet confondus.

   Les déguisements représentent un énorme business à la période d'Halloween et rapportent une grosse partie des revenus à  l'année. Aujourd'hui, les magasins et les sites Web sont en concurrence et sont prêts à tout pour faire du bénéfice. Les premiers misent sur le contact avec la clientèle tandis que les seconds utilisent Internet pour obtenir une visibilité mondiale.

Votre sorcière Kelsy et votre sorcier Christ